Le maire de Bordeaux a estimé ce matin avoir "très peu de chance" de réussir sa médiation entre les deux rivaux pour la présidence de l'UMP, ajoutant que si ces derniers refusaient ses conditions il se retirerait.
"S'ils n'acceptent pas, je n'ai aucun pouvoir pour imposer quoi que ce soit. Je me place dans l'espoir de réussir même si j'ai très peu de chance", a déclaré l'ancien Premier ministre, invité du "Grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien/i>TELE.
"S'ils n'acceptent pas (mes conditions), je me retire, ce n'est pas un drame, ils se débrouilleront", a-t-il insisté, ajoutant être "réaliste".
"Je fais quand même confiance à ma force de conviction. C'est l'intérêt des deux protagonistes. Ils ont intérêt l'un et l'autre à ce que ça marche", a poursuivi celui qui doit réunir les deux adversaires dimanche soir.
Interrogé sur le fait de savoir s'il regrettait que Nicolas Sarkozy n'intervienne pas dans le dossier il a répondu "non", jugeant que ce dernier n'y avait "pas intérêt".