Les Girondins de Bordeaux ont concédé le match nul en toute fin de match (2-2). Une occasion perdue de prendre trois points à domicile et de se hisser à la 2ème place du classement.
Bordeaux a manqué de monter sur le podium provisoire de la Ligue 1 après avoir concédé un nouveau nul à domicile en toute fin de match, cette fois face à Sochaux (2-2), qui reste en position de relégable après cette 15e journée.
Après Ajaccio, Nice et Lille, les Girondins sont donc retombés dans leur travers du début de saison face à des Sochaliens largement à leur portée, fortement ballotés mais qui ont eu le mérite d'y croire jusqu'au bout.
Les hommes de Gillot, qui ont été menés au score pour la première fois de la saison à domicile, ont péché par manque de concentration principalement en fin de match, avec des remplacements -entrées de Marange et Sertic- qui n'ont pas amené ce que l'entraîneur attendait vraiment.
Dommage, car ils avaient mis les bons ingrédients et de la bonne volonté initialement, même s'ils se sont heurtés pendant une grosse demi-heure au bloc sochalien, souvent sur le reculoir, par moment asphyxié, mais bien discipliné -une seule faute concédée à la pause- et concentré face aux mouvements des attaquants girondins qui ont eu du mal à se trouver en bonne position.
Du coup, les hommes de Gillot ont usé des côtés, abusé des centres, à perte le plus souvent. Le 28e essai, signé Trémoulinas, a lui fait mouche pour la tête de Jussiê, non cadrée, que Roussillon avait le malheur d'accompagner dans son propre but (40).
C'était une juste récompense pour les Girondins, généreux, qui n'auront douté que sept minutes après l'ouverture du score quasi inattendue des Doubiens, par l'intermédiaire d'une tête lobée de Poujol, sur un coup franc de Boudebouz, bien aidé par une sortie hasardeuse d'un Carrasso pas très inspiré (33, 0-1).
Sept minutes, c'est ce qu'il leur a fallu pour doubler la mise avec encore Trémoulinas impliqué dans une action à trois avec Jussiê pour la remise, et Gouffran pour la conclusion d'une frappe molle et placée hors de portée de Pouplin (47, 2-1).
La suite s'avéra un peu moins rythmée, avec des Bordelais maîtres de la possession mais moins percutants, et des Sochaliens attendant visiblement leur heure. Elle intervint à la suite d'une main volontaire de Planus qui aurait sûrement mérité davantage qu'un carton jaune. Coup-franc idéalement placé, feuille morte superbe de Dias (87) qui laisse Carrasso sans réaction (2-2, 87) et Gillot en colère sur son banc.