La toute nouvelle Etude démographique 2013 de l’Observatoire du football du CIES vient d'être publiée. Le monde du ballon rond est passé au scalpel sous toutes ses coutures, chiffrées bien sûr.
La toute nouvelle Etude démographique de l’Observatoire du football du CIES montre que le pourcentage de joueurs importés d’étranger à l’échelle européenne n’a jamais été aussi élevé que lors de la saison en cours. Dans les 31 ligues de premier niveau de compétition analysées, 36,1% des joueurs ont grandi dans une association nationale différente que celle de leur club d’emploi.
Pourcentage des joueurs étrangers
Les footballeurs expatriés représentent plus d’un quart des joueurs à tous les postes, avec une valeur record de 44,3% parmi les attaquants. Leur pourcentage est supérieur à 50% dans six championnats sur 31 : Chypre, Angleterre, Portugal, Belgique, Italie et Turquie. Le niveau observé en première division chypriote est le plus haut jamais enregistré (74,2%). Le Brésil reste de loin le principal pays exportateur. Cependant, le nombre de Brésiliens a légèrement diminué lors de la dernière année : de 524 à 515.
Les expatriés français
Par contre, les expatriés du deuxième plus grand pays exportateur, la France, ont fortement augmenté : de 245 à 269. Cependant, les plus fortes hausses ont concerné les joueurs espagnols (+34 à 148) et portugais (+41 à 171). Depuis la saison passée, la plus forte croissance dans le taux d’expatriés a été mesurée en Bulgarie (+6,9%) et en Ukraine (+6,2%). Par contre, la plus forte diminution a été enregistrée en Grèce, où le taux d’expatriés a baissé de 14,9% avec la crise économique. Les joueurs importés d’étranger représentent moins d’un cinquième des effectifs seulement dans trois championnats sur 31 (Slovénie, Serbie et Croatie).L’augmentation de la présence relative de joueurs expatriés va de pair avec la diminution de celle des joueurs formés dans le club. Leur pourcentage n’a jamais été aussi faible que lors de la saison en cours : 21.1%. Depuis 2009, la proportion de footballeurs formés sur place a diminué dans toutes les parties du continent, sauf en Europe centrale. Le pourcentage de ces joueurs est inférieur à 10% au Portugal, en Turquie et en Italie.