Pour de nombreux festivaliers, les quatre jours du festival de la bande dessinée, sont synonymes de files d'attente pour obtenir des dédicaces. Une quête du Graal qui peut vite tourner à la foire d'empoigne devant les stands des éditeurs.
Côté auteurs, ils sont nombreux à se plier à l'exercice avec plus ou moins de plaisir, côté éditeurs, chacun a sa méthode, tirages au sort ou loterie par exemple, pour organiser ces séances de dédicace et éviter le chahut. D'autant que ces dessins originaux font parfois l'objet d'un commerce lucratif en étant revendus par ceux qui ont réussi à les obtenir de haute lutte.
Un reportage de Jérôme Deboeuf et Christophe Guinot