Langues "régionales" : Vincent Peillon précise sa politique

Lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Éducation s'est prononcé sur les langues "régionales

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Le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon a été interpellé sur l'absence de mention des langues "régionales" dans le projet de loi sur la refondation de l'école publique, lors de la séance de questions au gouvernement du mardi 29 janvier à l'Assemblée nationale.

Dans sa réponse, le ministre a annoncé ses "trois orientations" concernant les langues "régionales". Vincent Peillon s'est attaché à réparer cet oubli des langues régionales et s'est voulu rassurant. Le ministre de l'Education nationale a commencé par rappeler que ces langues "sont reconnues à l'article 75-1 de notre Constitution, ce qui n'est pas rien.

C'est ce qui explique que, sur ce sujet, il y a une continuité dans l'action du gouvernement de la République entre la loi Jospin de 1989, qui reconnaît la nécessité d'enseigner ces langues régionales, là où elles sont demandées et pratiquées, et la loi Fillon de 2005".

Mais Vincent Peillon a surtout annoncé trois orientations sur la place des langues régionales dans le projet de loi sur la refondation de l'école. Tout d'abord, il se dit "prêt à ce que les conventions entre l'Etat et les régions, qui permettent de traiter ces sujets, soient étendues".

Ensuite, la France devrait se montrer finalement favorable à la ratification de la charte des langues régionales, "sachant qu'il y aura des conséquences, peut-être législatives, à prendre en compte".

Enfin, et sans pour autant s'avancer sur les mesures éventuelles, Vincent Peillon a affirmé qu'"il est absolument nécessaire [...] que le débat ait pleinement lieu lorsque s'ouvrira au mois de mars celui sur la loi d'orientation".

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