Les phtalates, sont présents dans les plastiques alimentaires, ils sont considérés comme dangereux pour la santé. Les autres, les pesticides, sont aussi dangereux surtout pour celui qui les épand. Enfin l'Europe préconise de nourrir les poissons d'élevage avec de la farine animale.
Au moment où la mal-bouffe fait l'actualité par le remplacement de viande de cheval dans des plats cuisinés annonçant la constitution avec du pur boeuf, tout cela pour faire des profits financiers, d'autres questions surgissent dans l'esprit des consommateurs : la présence de plus en plus prégnante de molécules chimiques dont on connaît la toxicité pour l'homme. Les phtalates, présents dans l'agglomération des plastiques, ont des effets néfastes pour l'homme en premier lieu sur la fertilité. Or le consommateur ne sait pas dans quels produits sont dissimulés ces toxiques.
Le repli sur le cycle court
Après la mésaventure sur l'ignorance de la provenance des viandes, les consommateurs se tournent vers le circuit court. Les circuits courts sont, comme leur nom l'indique, des lieux d'approvisionnement brefs. Entre producteur et consommateur, peu d'intermédiaire. Ils existent dans la consommation de légumes et de fruits, ils émergent dans la production de viande. Des éleveurs investissent dans la filière de distribution, ils produisent, transforment et vendent directement aux consommateurs dans des magasins installés, le surcoût sur les viandes est d'environ 15%. Le consommateur est de plus en plus sensible à l'honnêteté et la sincérité sur les produits de consommation.Les phtalates interdits dans des pays européens.
Alors un pays se sent visé par ces restrictions d'entrée de produits possédant des phtalates : la Chine. Par mesure de rétorsion, les autorités chinoises imposent des normes de plus en plus restrictives, dont l'absence de phtalates dans les produits importés, le vin est inclus dans ces importations. Un laboratoire croule sous les demandes d'analyses du breuvage des différentes appellations bordelaises. Les viticulteurs veulent savoir si ces produits toxiques sont présents, en effet il peut y avoir des traces par le contact du liquide avec des objets en plastique, hottes, réceptacles en plastique, tubulures. Ils veulent pouvoir garantir à l'export la qualité de leurs vins vers la Chine, pays attractif, mais aussi vers les pays européens restrictifs.Une étude sur l'impact des pesticides viticoles.
Une association soucieuse de l'avenir de nos générations futures publie une étude sur la présence de pesticides sur les personnes proches des vignes. Sur un échantillon de 25 personnes vivant dans le Médoc, dans les vignes et à proximité, ils ont décelé la présence de pesticides dans les cheveux des individus, à plus ou moins forte concentration en fonction de la proximité. Sur tous les pesticides autorisés dans le traitement de la vigne, 74% de ces pesticides ont été retrouvés au moins une fois chez les individus observés. L'enquête constate que les ouvriers viticoles sont les plus exposés, que certains pesticides sont connus pour être cancérigènes, l'association alerte les autorités sanitaires sur le risque qu'encourent ces personnes.L'Europe veut donner à manger de la farine animale aux poissons.
Depuis la crise de la vache folle, les farines animales sont bannies des régimes alimentaire des animaux, mais l'Europe constate que la croissance exponentielle de l'élevage en pisciculture de différents poissons consomme énormément de ressources naturelles prélevées dans la mer. Alors l'Europe veut protéger la richesse halieutique, en conséquence, elle a donné pour mission à ses experts d'analyser la qualité des farines animales et les effets possibles sur les poissons. Le prion avait fait des ravages dans les cheptels bovins, la vache folle, et provoqué des pathologies humaines, la maladie de Creutzfeld Jacob. Mais les analyses tendent à prouver que les poissons ne sont pas sensibles au prion ovin et bovin, en conséquence donner des farines faites de viande, d'os et de graisse animale serait sans danger pour les consommateurs. Mais la France maintient son moratoire sur l'usage de farines animales dans l'alimentation de tous les animaux d'élevage.