Un jour de repos, le dimanche, le Ministre de l'Education a annoncé l'intention de modifier le calendrier des longues vacances de l'été. De huit semaines, il envisage de ramener les grandes vacances à six semaines afin de gagner deux semaines supplémentaires à l'éducation.
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Pour ne pas mettre en péril le secteur économique du tourisme, habitué depuis l'acquisition des congés payés en 1936 à la croissance peut s'inquiéter d'une intention opposée, la réduction des célèbres grandes vacances. Mais le Ministre de l'Education Nationale ne menace pas les deux mois juillet et août, puisqu'il préconise de diviser l'ensemble des académies en deux zones. Deux zones qui se chevaucheraient afin de maintenir un étalement sur les huit semaines habituelles, mais en faisant deux zones, l'économie touristique perdrait tout de même une semaine.
Des réformes qui se succèderont.
Alors que nous sommes dans la mise en place, peut-être laborieuse dans les petites communes, le Ministre de l'Education Nationale en rajoute une autre. Si la première est un casse-tête pour les activités périscolaires, pour l'accueil des enfants, pour combler les deux heures hors cours, il est du ressort des mairies, cette seconde provoque de l'inquiétude parmi les enseignants et les parents d'élèves. L'autre réforme que propose Vincent Peillon concerne directement les enseignants, parce ce qu'il sera question du temps de travail. Le Ministre veut en diminuant les grandes vacances, gagner des semaines de cours, au moins une voire deux semaines. Actuellement les élèves travaillent 36 ou 35 semaines les années avec beaucoup de jours fériés qui deviennent des ponts. Or la réforme préconise une présence de sept semaines de cours, puis deux semaines de vacances.
Ils pestent déjà contre cette nouvelle réforme.
Les représentants de l'activité touristique et certains élus départementaux voient en cette réforme une perte dans l'activité du tourisme, mais la réforme n'entrerait pas en application avant 2015. Cela laisse un peu de temps pour les professionnels du tourisme afin d'organiser l'activité. Il faudra aussi prendre en compte les périodes d'examens, brevet des collèges et baccalauréat, l'organisation et l'exécution des épreuves grèvent déjà la moitié du mois de juin, la moitié du mois de juillet pour les professeurs correcteurs. Il y aura donc des aménagements à faire selon les établissements. La réforme pourrait prendre un peu plus de temps que son créateur l'envisage, parce que le Premier Ministre a précisé que la réforme sera envisageable dans la réflexion à compter de 2015. En tous cas, elle débutera à l'école primaire, devra se mettre en application dans les années qui suivent au collège, puis au lycée. Les représentants des enseignants préviennent qu'il faudra aborder rapidement les questions du temps de travail des enseignants mais aussi des salaires, les élèves ayant eu connaissance du projet pestent de voir amputer les vacances, mais il faut avouer que la longueur actuelle des grandes vacances sont difficiles à occuper, ils arrivent tout de même à s'ennuyer quelques semaines.