Retour de Sarkozy : "rien ne presse" selon le sénateur de la Vienne Jean-Pierre Raffarin

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin conserve avec un certain plaisir sa liberté de parole dans les débats au sein de l'UMP. Une fois encore il redemande un examen critique de dix ans de pouvoir de la droite.

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L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé mercredi, que "rien ne presse" à propos d'un éventuel retour de Nicolas Sarkozy, et que l'important pour l'UMP était aujourd'hui de construire un projet et de renouer le dialogue avec les Français
"Il n'y a rien qui presse", a lâché sur LCI le sénateur UMP de la Vienne en réponse à une question sur son envie de voir revenir Nicolas Sarkozy dans le jeu politique.
"Je n'exclue pas que le pays ait besoin de Nicolas Sarkozy. Je pense qu'il peut revenir par les circonstances et pas par la conquête, donc ce n'est pas la peine d'animer notre débat politique autour de ce thème", a-t-il expliqué.
Pour l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac, l'important aujourd'hui pour l'UMP, c'est "de construire un projet, de rebâtir un dialogue avec les Français, d'avoir de la lucidité sur notre inventaire, voir ce que nous avons fait de bien mais aussi ce que nous avons fait de moins bien".

"On a fait des choses fortes, dans la dynamique européenne, dans la gestion de la crise, dans certaines réformes sur le travail, la compétitivité... mais on a fait aussi des choses moins positives. Je pense qu'on a trop recentralisé le pays. Dans la première partie du quinquennat, on a pas été assez rigoureux sur la dépense publique, je pense qu'on aurait pu aller un peu plus loin dans la réforme des retraites", a-t-il analysé.

Mais, a-t-il précisé, "je ne mets en cause ni Nicolas Sarkozy, ni François Fillon et je m'applique aussi ces critiques puisqu'on peut considérer que les dix ans de la droite au pouvoir doivent être examinés. Et, je reste globalement positif évidemment sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy".
Cependant, "Quand on a perdu toutes les élections, il faut bien essayer de savoir pourquoi. En tout cas, les Français ne croiront à notre projet, à nos promesses que si nous sommes crédibles, c'est-à-dire objectifs et lucides", a-t-il insisté. Interrogé sur l'hypothèse d'un scénario d'une opposition Sarkozy-Fillon, Jean-Pierre Raffarin a dit "espérer éviter cela".
"On est dans une période extrêmement difficile, à la veille d'une crise sociale forte, le populisme est sous-jacent dans ce pays et il faut y faire très attention", a-t-il prévenu.

Avec AFP

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