La trêve qui devait s'achever le 15 mars est prolongée de 15 jours en raison des conditions climatiques hors normes après une décision gouvernementale
Cette décision de ne pas procéder à des expulsions par la force publique avant le 31 mars a été prise cette semaine par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, sur proposition de la ministre du Logement Cécile Duflot, avec l'accord du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, indique l'AFP.
Les associations qui luttent contre le mal-logement demandent régulièrement un moratoire sur ces expulsions. Elles touchent désormais de plus en plus de familles, venant grossir le nombre de personnes sans abri qui sollicitent le 115. Les associations insistent sur la nécessité de reloger les ménages avant qu'ils ne soient expulsés et sur le besoin de renforcer les dispositifs de prévention.