Le dossier de la vente de l'ancien théâtre sera sans nul doute un des dossiers de la prochaine campagne municipale à Poitiers. Une pétition lancée par le comité de défense de l'Ancien Théâtre a recueilli près de 3 000 signatures. Elle doit être remise lors du conseil municipal de ce lundi 25 mars.
Ce comité de défense s'oppose au projet municipal de vendre en grande partie le bâtiment de l'ancien théâtre, place du Maréchal Leclerc, pour le transformer en commerces, bureaux et logements. La ville n'en conserverait qu'une partie dédiée aux expositions.
Le mouvement est parti des réseaux sociaux mais aujourd'hui il a pris une tonalité nettement plus politique.
Dans ce collectif, des habitants de Poitiers bien sûr, anonymes et attachés au patrimoine de leur ville, mais aussi beaucoup de représentants de partis politiques de gauche et écologique. A Poitiers, Les Verts-Europe-Ecologie, le NPA, le Parti de Gauche ne cachent pas leur hostilité à ce projet de vente et sont parmi les organisateurs des manifestations. Ils dénoncent en bloc le manque de concertation de l'équipe municipale conduite par Alain Claeys sur ce dossier et souhaitent que le bâtiment construit en plein coeur de la cité reste propriété de la ville et conserve son caractère culturel.
Un nouveau rassemblement a lieu ce lundi soir 25 mars à 17h30 devant la mairie. Les opposants au projet veulent ensuite s'inviter au conseil municipal prévu à 18h pour y déposer leur pétition qui a recueilli 3000 signatures.
Sophie Goux et Thomas Chapuzot ont rencontré ce lundi les opposants à la vente de l'Ancien Théâtre. Ils ont interviewé Pierre Fleurisson,signataire de la pétition, Mad Joubert, porte -parole E.E.L.V Poitiers/ Sud Vienne et Nicolas Hay, président de Poitiers Jeunes.
La mairie de Poitiers avait rendu public sa volonté de vendre une grande partie du bâtiment inauguré en 1954 au début du mois de février 2013 en organisant une réunion d'information.
Nous avions réalisé un reportage exposant le projet municipal, retrouvez le vidéo.
Reportage Nicole Brémaud et François Gibert du 7 février 2013.