Il y a quelques années, plus de 150 vaches étaient présentées au comice agricole de Pierre Buffière. Cette année, seule une soixantaine d'animaux était présente, sans doute par manque de moyen de la part des producteurs. Mais c'est toujours l'occasion pour trouver de la viande de qualité.
Sur le marché, les clients sont présents. Pour ce matin, quatre vaches et vingt agneaux ont été sacrifiés. Une viande haut de gamme appréciée par les consommateurs.
Un peu moins cher qu'à la boucherie, de qualité, mais le plus important est de savoir d'où elle vient, une reflexion sans doute amenée par les scandales alimentaires de ces derniers mois.
Si le marché remporte toujours autant de succès, c'est le comice qui est en perte de vitesse. Celui-ci est organisé grâce aux bénéfices des ventes des producteurs. Un jury note la démarche, la morphologie etc. des bêtes. Cette année, c'est Havane, une jeune génisse de 15 mois qui les a séduit.
Mais les comices de canton coûtent très cher, c'est pourquoi les agriculteurs hésitent de plus en plus à y participer. Ils préfèrent les foires agricoles: plus de monde et des retombées économiques plus nettes.
La tradition semble en danger pour les années à venir.