Feu vert pour les nouveaux tests de dépistage d'anomalie génétique

Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a donné son feu vert pour que les nouveaux tests de détection de l'anomalie génétique par simple prélèvement de sang maternel puissent être pratiqués en France.

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Le Comité consultatif national d'éthique, en autorisant les nouveaux tests de détection de l'anomalie génétique par simple prélèvement de sang maternel, souhaite limiter le recours à l'amniocentèse jugée trop invasive. En effet, selon le Comité, les nouveaux moyens diagnostics de la trisomie 21, qui devraient être bientôt généralisés, ne posent pas de problème éthique et sont un réel avantage pour les femmes enceintes.


Un test moins dangereux

Ces tests se basent sur des analyses de l'ADN fœtal qui circule dans le sang de la mère, dès la 11e semaine d'aménorrhée. Ils ne nécessitent donc pas de ponction de liquide amniotique qui sont dangereux et peuvent provoquer la perte de fœtus. Le dépistage actuel conduit à faire un caryotype [analyse des chromosomes] chez 24.000 femmes enceintes à risque qui, dans 90 % des cas, s'avère négatif et entraîne 80 à 240 pertes fœtales induites par les ponctions invasives.

Enfin, ils peuvent être réalisés suffisamment tôt pour que la décision d'interrompre une grossesse puisse intervenir dans les délais légaux de l'IVG. On parle parfois de tests ultra-précoces.


Un prix conséquent

Enfin, ce PrenaTest, d’un prix estimé à 1.250 euros par la société allemande LifeCodexx qui le commercialise, pourrait coûter jusqu'à un milliard d'euros s’il est proposé à toutes les femmes enceintes. Néanmoins, là où ces tests sont déjà autorisés, les prix sont moindres et la société belge, Gendia (qui représente la société californienne Natera), en propose à 850 euros.

Par ailleurs, le CCNE anticipe l'arrivée d’autres tests qui permettront d'analyser le génome entier du fœtus cette fois. Ils seront plus rapides et plus économiques à faire. Mais ces tests ne pourront devenir de véritables instruments de diagnostic que lorsque leur taux de faux positif sera proche de zéro et qu'ils n'auront ainsi plus besoin d'être confirmés.
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