Le procureur de la République de Saintes a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire après la plainte déposée le 4 mai dernier par les parents de la petite Amandine âgée de 6 ans. Les parents de la fillette dénoncent des faits de harcèlement au sein de l'école maternelle de Bussac-Forêt (17).
Céline et Bruno Chaintrier estiment que leur enfant a été victime de harcèlement de la part d'une de ses camarades de classe, fille d'une enseignante au sein même de l'école maternelle de cette petite commune du sud de la Charente-Maritime.
"Elle lui a tiré les cheveux, craché dessus, l'a fait tomber", "elle ne mangeait plus et se réveillait à 4h du matin en faisant des cauchemars" affirment les parents.
Les parents ont retiré Amandine de l'école en mars dernier sur les conseils de leur médecin de famille.
Les services départementaux de l'Education, sollicités par les parents, disent avoir organisé de nombreuses réunions de concertation et mené une enquête qui n'a pas permis de conclure à des faits de harcèlement.
L'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Saintes a été confiée à la gendarmerie de Montendre. Le procureur de la République, Philippe Coindeau, estime qu'aujourd'hui "il peut y avoir une mise en danger pour l'enfant du fait qu'elle n'est pas scolarisée et du fait qu'elle est coupée du reste de la société".
En vidéo, le témoignage de Céline et Bruno Chaintrier, les parents de la petite Amandine et les explications données par Philippe Coindreau, le procureur de la République de Saintes.