Le corps de l'étudiant poitevin avait été retrouvé dans le Dordogne après sa disparition à Bordeaux dans la soirée du 19 mai après une soirée arrosée. L'autopsie pratiquée par deux médecins légistes bordelais a confirmé que le jeune homme s'était noyé.
Avec AFP
Selon les résultats provisoires de l'autopsie pratiquée lundi par deux légistes, "le décès est survenu manifestement par noyade", a indiqué lors d'un point de presse Agnès Auboin, secrétaire générale du parquet, ajoutant que d'autres analyses, notamment toxicologiques, allaient être pratiquées.
Des analyses ADN ont aussi été diligentées afin de confirmer formellement l'identité du noyé, même s'il ne semble guère faire de doute que le corps, retrouvé samedi, flottant dans la Dordogne à Saint-André-de-Cubzac (Gironde), est bien celui de Cédric Briant, identifié sur la foi de ses vêtements et de papiers d'identité retrouvés sur lui.
Les légistes ont aussi noté la présence d'une seule et unique blessure, au-dessus de l'oeil droit, compatible avec une chute sur une surface plane, de type goudron ou ciment. Visiblement, cette marque ne résulte pas d'un coup porté par un tiers.
"Nous poursuivons les investigations dans ce dossier", a encore dit Mme Auboin, les circonstances précises du décès n'étant pas encore claires.
Le jeune homme avait disparu près des quais de Bordeaux, dans la nuit du samedi18 au dimanche 19 mai, au terme d'une soirée arrosée avec des amis. Lors de cette soirée, il avait bu une grande quantité d'alcool et un témoin l'avait aperçu, visiblement désorienté, sur les quais alors qu'il pensait se trouver à La Rochelle.
Selon les images de vidéosurveillance, Cédric Briant a été vu pour la dernière fois près du pont Chaban-Delmas, enjambant la Garonne,en pleine nuit. Ensuite, une "silhouette" est aperçue sur le pont. Cette silhouette n'a pas été vue redescendre du pont.
Dans l'hypothèse d'une chute dans le fleuve, l'action des marées peut expliquer que le corps ait pu dériver jusqu'à la Dordogne, dans la zone de confluence avec la Garonne, à une trentaine de km au nord de Bordeaux.
Depuis début 2011, sept jeunes se sont noyés à Bordeaux après des soirées arrosées.
Rappel des faits avec Sandrine leclère.
