Quatorze sociétés dont Renault Trucks, Legrand et Schneider vont être jugées dans un volet du dossier "Pétrole contre nourriture"

En vigueur de 1996 à 2003, ce programme avait été conçu par les Nations Unies pour atténuer les effets sur la population d'un embargo économique imposé à l'Irak après l'invasion du Koweit en 1990

Ainsi Bagdad était à l'époque autorisé par l'ONU à vendre une quantité limitée de pétrole, sous contrôle "strict" des Nations Unies, selon l'AFP, en échange d'aide humanitaire et de biens de consommation. Mais le régime irakien avait détourné ce programme et réussi à  encaisser 1,8 miliards de dollars par le biais de ventes parallèles et de surfacturations.

En 2005, un rapport d'une commission d'enquête conduite par l'américain Paul Volcker avait démontré que quelques 2200 sociétés d'une soixantaine de pays avaient de fait versé des backchich au gouvernement de Sadam Hussein.

En France, une instruction fut dés lors ouverte, en 2006, pour corruption d'agent public étranger, instruction dirigée contre quatorze sociétés dont Renault Trucks, Legrand, et Schneider Electric.  Ces entreprises sont soupçonnées d'avoir, en contrepartie de la signature de contrats avec l'Irak, reversé 10% en liquide du montant de ces contrats à Bagdad.

La société Legrand à Limoges, que nous avons sollicitée aujourd'hui a refusé de faire le moindre commentaire sur l'affaire en cours. L'ordonnance de renvoi en procès pour corruption dans ce volet du dossier "pétrole contre nourriture" a été rendue publique ce mardi.

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