Les fortes pluies quasi incessantes de ces dernières semaines ont tendance à noyer les potagers. Une humidité néfaste qui arrive à une période charnière pour vos plantations.
Dans les magasins spécialisés, nombreux sont les jardiniers du dimanche à venir demander conseil. Comment traiter ses plantations pour éviter qu’elles ne développent un champignon lié à l’humidité ?
Beaucoup se demandent que faire. Attendre que la pluie cesse ou agir avant que tout soit bon à mettre à la poubelle ?
Si pour certaines espèces, ces pluies ne font que retarder leur maturité, pour d’autres en revanche elles peuvent être fatales.
Au printemps, il est donc recommandé de planter plusieurs variétés d’une plante potagère, en privilégiant les plus précoces. Cette diversité végétale permet d’obtenir des récoltes, même si l’une ou l’autre des variétés se montre trop sensible au temps pluvieux.
Pour éviter les dégâts, vous pouvez tuteurer les plantes qui poussent de façon excessive et qui vont finir par s’affaisser. Il est aussi possible de disposer des pièges à limaces autour des plantations les plus fragiles. Il est par ailleurs recommandé de traiter les plantes sensibles au mildiou dès que les feuillages sont assez secs.
Il arrive que les tomates aient le « cul noir » comme on dit dans le jargon des jardiniers. La partie en contact avec le sol humide brunit, signe que la tomate commence à pourrir. Il faut alors les disposer sur des châssis surélevés.
Le reportage de Nathalie Pinard et Olivier Prax.