L'ancien premier ministre est revenu sur l'affaire Tapie à l'occasion du "Grand Rendez-vous" (Europe1/i-Télé/LeParisien). Le principe de l'arbitrage rendu en 2008 dans l'affaire Tapie/Adidas est à ses yeux " une procédure légale ".
Avec AFP
Jean-Pierre Raffarin n'en démord pas et dénonce "une campagne orchestrée" contre Nicolas Sarkozy en laissant entendre que la justice est instrumentalisée par le camp socialiste.
L'ancien Premier ministre a défendu le principe de l'arbitrage rendu en 2008 pour solder le différend entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais né de la vente d'Adidas.
A ses yeux "c'est une procédure légale" et l'avoir demandée "n'est en rien une faute". Ce sera donc à la justice de déterminer "si l'arbitrage a été honnête... Est ce qu'il y a eu de la triche (...) de la fraude c'est ça la question !"
Et d'enchaîner: "je suis triste pour la démocratie française aujourd'hui de voir à quel point la justice fait du spectacle, et mon sentiment c'est que le spectacle actuel de la justice a un seul premier rôle, c'est Nicolas Sarkozy".
Affaires Bettencourt, Guéant, Tapie, etc., "quelle est la cible derrière tout ça ? Toujours Nicolas Sarkozy ! Au fond la chasse à Sarko engagée pendant son quinquennat est aujourd'hui poursuivie".
Questionné aussi sur les déclarations de Jean-Pierre Aubert, ancien président du CDR, assurant que Nicolas Sarkozy alors patron de Bercy était intervenu dès juillet 2004 pour un règlement à l'amiable entre Tapie et le Crédit lyonnais, Jean-Pierre Raffarin a répondu que "bien sûr" il était au courant. Pour M. Raffarin il s'agissait alors simplement d'"éviter des frais de justice" et de rechercher un accord entre les parties pour "éventuellement stopper la procédure" judiciaire.