Carte scolaire : un nouveau regard sur les projets de la rentrée

Quelques semaines avant la fin de l'année scolaire, l'Inspection Académique a dévoilé ses projets d'ouverture et de suppression de classe sur le département. Après une consultation en février, cette nouvelle mouture précise les contours de la carte scolaire pour la prochaine rentrée.

Suppressions et créations sont les conséquences récurrentes de l'élaboration de la carte scolaire. Cette année ne déroge pas à la règle, mais avec une volonté plus positive de création que jadis.

Des ouvertures en nombre, des suppressions quand même, des postes en plus. 

74 ouvertures de nouvelles classes, en maternelle et en primaire, le seuil d'ouverture est placé à 25 élèves supplémentaires. Plus bas que les années précédentes, les critères ne sont pas figés, sont pris en compte la sociologie du quartier ou du village. Le comité technique de l'inspection académique a ainsi pu justifier l'ouverture de nouvelles classes, ainsi que la fermeture de 23 classes. Les consultations opérées durant le mois de juin préconisent la fermeture définitive de classes maternelles à Bazas et La Teste-de-Buch, en école élémentaire, Cudos, Puisseguin, Rions, Saint-Christophe-des-Bardes et Salleboeuf. Ces classes seraient définitivement fermées.
Dans le précédent projet, deux écoles ont inversé l'intention de l'Inspection Académique, l'école de Saint-Symphorien, et l'école Albert-Camus de Lormont. Chiffres à l'appui, les deux écoles ont su démontré que leurs effectifs seront en augmentation
En matière de postes, c'est l'embellie, cent-onze postes vont être pourvus, mais douze professeurs restent en attente d'une affectation. L'inspection académique de préciser que les critères qui animent l'établissement de la carte sont la concertation, l'explication, la transparence et l'équité.

Une carte optimiste, mais avec des évolutions possibles.

Le comité technique et le Conseil départemental de l'Education Nationale peuvent encore intervenir au mois de septembre, en conséquence de l'évolution des effectifs, d'arrivées et de départs imprévus. La carte scolaire n'est pas figée. Quant au nombre de professeurs en réserve non pas de la République mais de l'Inspection Académique, dix nouveaux postes sont créés pour répondre à l'évolution à la rentrée de septembre, pour répondre à l'affectation en cas d'ouverture de nouvelles classes.
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