L’entreprise, essentiellement spécialisée dans la production de panneaux photovoltaïques, et l’installation de parcs solaires emploie 90 salariés dans l’ancienne usine Sony.
En janvier, la Chambre de commerce et d’industrie des Landes avait déjà choisi d’apporter son soutien à Solarezo en votant une participation à hauteur de 100 000 euros. Société au capital nominal de 1 million d’euros avec la DRT comme actionnaire, c’est entre 5 et 10 millions d’euros que cherchait Solarezo pour développer son activité.
Solarezo espèrait surtout signer un très important contrat au Maroc, qui représenterait pour l'entreprise un chiffre d'affaires d'environ 60 millions d'euros sur les deux prochaines années. L 'entreprise avait aussi diversifié son activité en se lançant avec l'appui de DRT dans le chauffage biomasse. Elle était partenaire du projet de 55 millions d'euros pour exploiter pendant vingt ans une centrale de cogénération sur l'un des sites industriels de DRT.
Du coup, Solarezo avait besoin d’oxygène pour financer la réalisation d’un carnet de commandes qui avoisinait les 55 millions. Des négociations étaient engagées depuis plus d’un an avec les banques, les fournisseurs, la DRT, tout comme la CCI des Landes.
Mais ces longues tractations n’ont pas abouti. La direction en fait porter la responsabilité aux banques. Pour l’entreprise de Pontonx-sur-l’Adour, au chômage partiel depuis une quinzaine de jours, le redressement judiciaire ne signifie pas cependant forcément la fin de l'aventure.