Ségolène Royal dément les informations publiées par Le Point

"Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre", "J'ai un charisme, de l'aura" : les propos publiés par Le Point et attribués à Ségolène Royal sont au coeur d'une polémique ce mercredi soir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"J'ai un charisme, de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre",
déclare l'ex-candidate à la présidence dans un portrait paru mercredi dans Le Point qui affirme aussi avoir refusé le poste de garde des Sceaux en 2012
"Ca n'aurait pas été mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de 'Assemblée. J'aurais fait vivre le Parlement. Il aurait dû être plus présent pour soutenir le gouvernement la première année", ajoute celle a brigué un temps  le perchoir.
Elle juge "indamissible" que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, se soit opposé à la transparence du patrimoine des élus telle que le  voulait l'Elysée.

Après une année difficile marquée par sa défaite aux législatives, la présidente de Poitou-Charentes revient déterminée : "J'ai subi une succession de frappes. Les gens m'ont vue souffir, être trahie. Et résister. Je suis un personnage sécurisant".
Mme Royal ne se considère d'ailleurs pas vraiment en retrait  "Ce que j'ai dit sur la taxe carbone a beaucoup influencé Jean-Marc Ayrault.Il y a eu recul grâce à moi".
Elle dit aussi être "l'une des rares à avoir poussé en avant une génération nouvelle", en faisant référence à l'entrée au gouvernement de Najat Vallaud-Belkacem ou Guillaume Garot, des talents qu'elle considère avoir repérés.
Fuyant "tout ce qui (la) tire vers le bas", Mme Royal, qui jure ne pas vouloir "remugler le passé", distribue pourtant les coups à l'adresse
de ses camarades socialistes.


Attaques contre Martine Aubry

Première visée, sa rivale pour la direction du PS , Martine Aubry. "Je n'aurais pas dû me laisser voler le congrès de Reims. J'aurais dû imposer un rapport de force", lance-t-elle, en référence à l'affrontement qui l'a opposée en 2008 à la maire de Lille pour le poste de 1ère sécretaire .
Moquant la tribune publiée par Mme Aubry dans Le Monde du 26 août, elle y relève "un pompage d'idées inconscient" de son programme "Désirs d'avenir". "C'est à mourir de rire, c'est énorme!". "Elle ne se rend même pas compte qu'elle pille", ajoute-t-elle.
"J'attends sans impatience", assure-t-elle, après avoir affirmé : "Je ne suis pas en attente, pas en demande, pas en frustration".
Et d'ajouter : "Je ne veux faire que des choses agréables".

Le démenti de Ségolène Royal


Ce mercredi sur son compte Twitter, Ségolène Royal apporte un démenti aux propos qui lui sont prêtés par Le Point.


 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information