Les Rencontres de "La Voix Est Libre" : Vos questions à Olivier Dugrip, recteur de l'Académie de Bordeaux

Dans "La voix est libre", Pascal Cagnato recevait Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Bordeaux. Huit d'entre-vous ont pu assister à l'émission et poser ensuite des questions à notre invité pendant 20 minutes. Une émission à découvrir samedi à 11h30.

Après une visite de nos locaux, nos "internautes-invités" ont assisté à l'enregistrement de l'émission depuis la salle de régie principale. 

Puis, hors caméra, ils ont pu échanger directement avec Olivier Dugrip, recteur de l'Académie de Bordeaux. Voici quelques extraits de cette discussion :

Magali Bignon : Vous avez dit que la rentrée s'était bien passée. Avez-vous repéré des points noirs dans l'académie ? 
Olivier Dugrip : non, il n'y a pas eu de points noirs. Il y a eu des ajustements pendant la première quinzaine. On attendait 5 400 élèves supplémentaires. Il y en a eu 300 en plus. En Gironde, on a dû ouvrir 16 classes de plus que prévu . Il faut donc avoir des moyens en réserve. 
Inversement, il y a eu des écoles où il y a eu moins d'élèves. On a dû enlever un poste ou un demi-poste, et là, la rentrée ne s'est pas bien passée. Des parents ont manifesté. Mais il n'y a que 6 écoles concernées sur 8000 classes.

Sophie Lion-Poulain : je suis franco-américaine, habituée à l'enseignement à l'étranger et je suis étonnée qu'en France il faille une pause méridienne, vous avez dit d'une heure-et-demi au moins. 
Olivier Dugrip : c'était une demande portée par les parents d'élèves que les enfants aient un temps pour déjeuner et récupérer de telle manière qu'ils puissent ensuite reprendre les cours. On aurait pu imaginer aussi, comme c'est le cas à l'étranger ou dans certaines écoles françaises, des cours le matin et les activités l'après-midi. Dans ce cas, effectivement, la pause méridienne peut être raccourcie. 

Ann
a Mahne : je trouve que les enseignants sont insuffisamment formés pour détecter et prendre en charge des enfants parfois en grande souffrance qui ont des problèmes liés au langage. Y-a-il quelque chose de prévu pour améliorer cette situation ? 
Olivier Dugrip : nos enseignants peuvent simplement identifier les élèves qui rencontrent ces problèmes de langage. Nous, Education nationale, nous remédions aux problèmes dans les apprentissages qui relèvent de difficultés pédagogiques. Nos enseignants n'ont pas de compétence médicale. Ils ne peuvent pas faire le travail d'un orthophoniste.

Anthony  Odin  : l'enseignement privé catholique n'a pas bougé sur les rythmes scolaires. Je crois qu'on a sans doute besoin d'être rassuré sur le financement des activités péri-scolaires. Est-ce que ce sont les établissements privés qui vont devoir les prendre en charge ? 
Olivier Dugrip : L'état a choisi un traitement égalitaire de tous les enfants du public comme du privé. Dans les établissements qui ont mis en place la réforme, il verse 50 € par enfant. C'est la mairie qui décide si elle encaisse l'enveloppe et la redistribue ou si elle est directement versée aux établissements privés. 

Marjorie Paul : cette réforme était-elle indispensable en période de crise économique parce ce que finalement, elle va coûter cher et nos enfants vont en pâtir ? 
Olivier Dugrip : si c'est le cas, nous aurons tout raté ! L'objectif est de raccourcir le temps scolaire quotidien et  de l'étaler sur 5 demi-journées  C'est une réforme en deux volets : un premier volet qui concerne l'Education Nationale  avec les 3 heures supplémentaires du mercredi matin. Un deuxième volet qui concerne les Collectivités territoriales et l'organisation d'activités para-scolaires qui, je le rappelle, sont facultatives pour l'élève. Ce sont des activités culturelles artistiques et sportives. Beaucoup d'enfants n'avaient pas la chance d'accéder à ces activités avant la réforme. 

Retrouvez La Voix est libre samedi 14 septembre à 11h30 sur France 3 et sur le site dédié à l'émission


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Notre prochain invité sera Jean Lassalle, l'élu basco-béarnais du MoDem qui a marché à la rencontre des citoyens lors d'un tour de France.

Vous pouvez assister à l'émission (en régie, hors caméra) puis rencontrer notre invité en petit comité.
Enregistrement prévu le vendredi 27 septembre après-midi dans nos locaux de Bordeaux.

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