Des collectifs de parents qui contestent la réforme ont pris la parole sur les réseaux sociaux notamment et organisent des boycotts
Voici trois exemples relevés dans chaque département: En Creuse,aucun élève ne s'est présenté à Saint-Quentin-la-Chabanne sur 48, une quinzaine sur 140 à Ahun. à la Souterraine, la moitié des parents de l'école élémentaire Tristan L'Hermite ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants. En Haute-Vienne, l'association de parents d'élèves des écoles de Landouge organise cet après-midi une réflexion sur les rythmes scolaires. Des tracts ont circulé sur Facebook
En Corrèze, des parents de Voutezac et Pompadour se sont exprimés également sur Facebook mais sans grande conviction sur la mobilisation.
Par ailleurs, 73 maires de Creuse vont présenter samedi une motion afin que les communes qui ne seront pas dans la possibilité d'appliquer la semaine de 4 jours à la rentrée prochaine aient une dérogation. Ecoutez le point de vue de l'un d'entre eux:
Pour sa part, le maire UMP d'Egletons, en Corrèze, Michel Paillassou a signé une pétition en ligne contre la réforme.
Tous les syndicats ne partagent pas le même point de vue sur le sujet. CGT, FO, Sud et Faen, minoritaires dans l'éducation, appellaient en même temps à une grève nationale pour l'abrogation du décret. La CGT, première dans la fonction publique territoriale et Sud, appellaient aussi les animateurs et Atsem (aides en maternelle) à la grève nationale: la cantine et autres activités périscolaires pourraient être perturbées.
En revanche, certains rappellent leur attachement à la semaine de 4,5 jours comme la FCPE, et le syndicat Sgen-CFDT, car les élèves en difficulté ou issus de milieux défavorisés "ont besoin de temps d'apprentissage mieux réparti dans la semaine pour réussir".
Avant ces grèves, le ministère a tenté de calmer le jeu en avançant la publication d'un premier bilan portant sur 3.223 communes, affirmant qu'il n'y a actuellement aucune difficulté dan 93,5% d'entre elles.