Grève : les enseignants du primaire contre les rythmes scolaires.

Huit principaux syndicats dans l'enseignement en primaire appellent à la grève pour aujourd'hui. Le motif de cette grève reste le même, la réforme des rythmes scolaires. Après les parents d'élèves, les enseignants marquent leur désaccord, selon le Ministère, un enseignant sur quatre est en grève.

Ce n'est pas que la forme que conteste les professeurs d'école, mais aussi le fonds, les rythmes scolaires amplifient le temps de présence des enseignants sur site. Sans que le Ministre pour autant ait répondu à des revendications qui existent de longue date. Bien que seulement 20% des écoles sont passées dès cette année sous le régime de la semaine des quatre jours et demie, les organisations syndicales dénoncent le manque de cohésion de cette réforme.

En effet, selon l'interfédérale, la réforme n'est pas égale pour tout le monde, en milieu rural, il est difficile de répondre aux recommandations du Ministre de l'Education Nationale, sur la mise en place de temps de loisirs avec l'embauche d'animateurs. En milieu urbain, les aménagements sont réalisables, mais cela désorganise le temps scolaire pour les enseignants et les parents.

Si l'aménagement des rythmes scolaires est la première étape d'une réforme plus générale de l'enseignement, celle-ci est faite selon les syndicats sans moyens supplémentaires dans la plupart des cas, avec seulement l'aval du Ministère mais pas un soutien affirmé. Le Ministre n'envisage pas de retirer le décret d'application de la réforme des rythmes scolaires dans le primaire, malgré la contestation, voir l'arrêt de l'expérimentation dans certaines communes.

Les personnels municipaux sont bien trop souvent sollicités pour compenser les manques de moyens. Là aussi, la lassitude se fait jour. L'approximation est la règle dans ce cas pour suppléer. Cette réforme devra être appliquée à tous les établissements pour la prochaine année scolaire 2014/2015, la contestation veut profiter de ce temps d'incertitude pour mettre en exergue les rattages de la réforme sous sa forme actuelle, bien trop imposée et donc improvisée.


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