Les buralistes pour une hausse du tabac de "20 centimes maximum"

Le président des buralistes français Pascal Montredon, a refusé dimanche une augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier, qui pourrait osciller selon lui entre 35 et 40 centimes, n'acceptant qu'une hausse de 20 centimes maximum.

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"S'il doit y avoir une hausse du prix du tabac, il faut qu'elle corresponde à la réalité de la hausse de la TVA. Nous sommes conscients que l'effort doit être partagé, mais il doit être équitable", a expliqué M. Montredon,
après une intervention devant les buralistes de la région Nord, réunis en congrès dimanche à Lille.

Selon lui, "une hausse de 35 à 40 centimes, vers laquelle on pourrait s'orienter au 1er janvier, est irrationnelle. Nous ne l'acceptons pas", a-t-il martelé, concédant qu'"une hausse de 20 centimes maximum serait tolérable".

Selon une source proche du dossier, la "fixation" de cette augmentation des prix du tabac au 1er janvier "n'est pas encore finalisée".

Dans ce contexte, "nous demandons aux buralistes de geler tout projet d'investissement (embauche mais aussi mobilier, matériel)" et "envisageons peut-être un conseil d'administration extraordinaire, selon les informations que voudront bien nous donner les pouvoirs publics", a ajouté M. Montredon.

 

Si elle se confirme, cette hausse serait la troisième, en 15 mois, après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier, et amènerait les paquets autour de 7 euros.

Les industriels du tabac avaient jusqu'au 8 novembre pour envoyer leurs propositions de prix pour les cigarettes à partir du 1er janvier au ministre du Budget et demander des hausses de prix compte tenu de l'augmentation de la hausse de la TVA (de 19,6 à 20%) et de la part du prix du tabac revenant aux buralistes.

La fiscalité des produits du tabac est complexe et, à prix constants, ces deux hausses conduiront à une diminution d'environ 5% des revenus des cigarettiers qui devraient demander une augmentation équivalente, soit 30 à 40 centimes, selon les marques.

Même si le prix des cigarettes est libre, les augmentations sont toujours identiques quels que soient les marques et les fabricants.
Les marques les moins chères sont actuellement vendues 6,30 euros. Les plus chères sont à 6,80 euros.
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