A Péré (17), le maire souhaite passer la main mais ne trouve pas de candidat à sa succession. Dans d'autres communes rurales, des maires font face à des difficultés semblables: ils ont du mal à boucler leurs listes.
A Péré, dans la communauté de commune de Surgères (17), le maire de cette commune de 350 habitants, Régis Simmoneau, a décidé de passer la main. Après quatre mandats municipaux dont deux de maire, il ne trouve personne pour reprendre le flambeau.
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Certes, des bruits courent dans le village sur quelques noms. Mais avec la réforme du scrutin municipal, plus question de se décider à la dernière minute. Les candidats doivent se déclarer bien avant le vote. Les électeurs ne pourront plus inscrire sur le bulletin le nom d'une personne non candidate qu'ils voudraient élire.
Dans la commune voisine de St Germain de Marencennes, on passe au scrutin de liste et à la parité. Madame le maire doit encore convaincre deux ou trois personnes pour compléter son équipe de 15 conseillers municipaux. La tâche s'avère plus compliquée que prévue. Les élus doivent expliquer les nouvelles règles de scrutin à leurs électeurs. Il leur reste encore deux bons mois pour convaincre. Les listes doivent être déposées avant le 6 mars 2014.
