Plusieurs milliers de taxis ont bloqué ce matin les accès aux aéroports d'Orly et de Roissy avant de converger vers Paris. Ils dénoncent la " concurrence déloyale " des VTC (voitures avec chauffeurs). En Aquitaine, pas de mouvement prévu.
C'est à l'appel de différents syndicats (CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST) que les taxis parisiens bloquent ce lundi matin les accès aux aéroports d'Orly et de Roissy.
En Aquitaine, les transporteurs sont pour la plupart artisans-taxi et regroupés en fédération. Or ces même fédérations n'ont pas appelé à suivre le mouvement parisien. Elles préfèrent se concerter encore avant de reprendre les discussions avec la place Beauvau.
Pourtant, les chauffeurs aquitains ont eux aussi à subir ce qu'ils qualifient de " concurrence déloyale ". Sans signalétique lumineuse, les VTC peuvent être réservés pour une course mais n'ont en théorie pas le droit de prendre des passagers à la volée dans la rue, mais les taxis les accusent d'opérer sans réservation.
Pour calmer les fédérations patronales, un décret impose depuis le 1er janvier aux VTC un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge. Mais cet arbitrage n'a pas suffi à apaiser les syndicats, qui réclament une réglementation plus stricte.