Le sénateur de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin s'est insurgé avec force, ce matin sur France 2, contre la méthode des enregistrements "inimaginable", "inacceptable", "intolérable" de réunions à l'Elysée par celui qui était alors conseiller, Patrick Buisson.
"Il y a de quoi tomber de sa chaise", "j'ai vu pas mal de choses , j'ai jamais vu ça !", s'est exclamé le sénateur UMP sur France 2."Écouter quelqu'un à son insu, c'est d'une extrême violence". "Ca veut dire qu'il n'y a pas de relation de confiance, que vous préparez des mauvais coups", a poursuivi l'ancien chef de gouvernement.
"C'est inacceptable sur le plan humain" et a fortiori à l'Elysée".
"C'est complètement désespérant de la nature humaine", c'est "profondément choquant", "je ne comprends pas".
Mais pour l'élu de la Vienne, "il ne faut pas généraliser le comportement d'une seule personne avec un système". "Dans la réunion, il y avait une seule personne qui savait qu'il y avait un micro".
"Dans cette affaire, celui qui est trompé c'est celui qui est écouté, le président de la République", Nicolas Sarkozy, selon M. Raffarin.
"Il est clair que la politique manque d'éthique", "où sont les grands serviteurs de l'Etat, ces gens qui ont l'éthique au coeur", a soupiré le responsable d'opposition.
"C'est époustouflant", a-t-il insisté. "Ca relève du droit, on est dans des mécaniques quasi policières".
Affaire "inacceptable, intolérable", "inimaginable", et pour la politique désespérant", a encore dit M. Raffarin.
Le Canard enchaîné et le site internet Atlantico publient mercredi plusieurs extraits d'enregistrements d'échanges entre Nicolas Sarkozy et ses conseillers réalisés à leur insu en 2011 par son conseiller controversé Patrick Buisson.
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