Les salariés du centre d'appel de Free sont en grève depuis mercredi sur leurs sites de Bordeaux et de Marseille, à l'appel de la CGT. Un mouvement qui serait suivi par 30% des 500 salariés. Le syndicat dénonce l'accord sur l'annualisation du temps de travail qui prévoit un retour aux 39h.
Cette grève qui a commencé à Marseille se poursuit aujourd'hui à Bordeaux-Lac devant les bureaux de Free, du moins d'Equaline, filiale de l’opérateur en charge de ses relations clients.
La CGT conteste l’accord sur l’annualisation et la modulation du temps de travail chez Free qui demanderait aux opérateurs d'être présents 39 heures par semaine une bonne partie de l’année et de travailler un samedi sur quatre.
En contrepartie, le syndicat demandait cinq jours de repos supplémentaires et une hausse de 100 euros sur le salaire fixe (actuellement de 1300 euros net en moyenne).
En réponse, la direction a proposé deux journées de repos supplémentaire. Ce que les syndicats CGT et FO estimaient insuffisant, même si d'autres syndicats majoritaires chez Equaline, l’UNSA et la CFDT, avaient, eux accepté.
Les discussions semblent tendus sur ces deux sites rachetés il y a trois ans par Free à Alice. Les salariés déplorent une dégradations de leur organisation du temps de travail sans réelle compensation salariale (1% proposé par la direction) : ils auraient perdu 12 RTT en trois ans...