L'offre de reprise du groupe CEIT de Loudun supprime 132 emplois sur 215

Alors que le tribunal de commerce de Poitiers examinait ce matin l' offre de reprise du groupe CEIT, les salariés de l'entreprise dont le siège est à Loudun se sont postés devant l'institution judiciaire en guise de protestation.

Le groupe CEIT a été placé en redressement judiciaire au début du mois d'Avril avec une période d'observation de 6 mois.
Spécialiste de l'aménagement intérieur de train, le groupe compte 5 sociétés: CEIT SAS, CEIT Ingeneering, Interballast Fibrelec à Loudun, Micheletti à Rorthais (Deux-Sèvres) Georges Halais Equipement à Morangis (Essonne).
Son dépôt de bilan le 29 mars a étonné et surpris. Les dirigeants locaux ont dû  face à d'importantes difficultés de trésorerie alors que les carnets de commandes sont pleins. Une situation paradoxale pour cette usine, rachetée il y a un an par un fonds d'investissement américain. 140 personnes travaillent à Loudun, une soixantaine à Rorthais et quelques uns à Thouars.

Les salariés reprochent aux donneur d'ordre Alstom de ne pas avoir favorisé les négociations avec d'autres offres de reprise plus avantageuses pour l'emploi.

Le tribunal a examiné l'offre du groupe Barat installé dans le Loir-et-Cher. Il est constitué d'une holding et de 5 filiales. Il est le spécialiste mondial des portes secondaires de train et le leader européen des fenêtres et emploie 230 personnes.
Le tribunal rendra sa décision vendredi prochain.

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