Des pieds de cannabis et de la cocaïne ont été saisis hier à Limoges par la police. Celle-ci ne sait pas encore si les deux personnes impliquées dans ces affaires sont de simples usagers ou des revendeurs.
Cannabis
Dans la matinée d’hier, un limougeaud âgé de 32 ans a été interpellé par la police suite à une information anonyme faisant état d'une culture decannabis. Le mis en cause a remis aux policier neuf pieds de cannabis qu'il cultivait dans son sous-sol. Placé en garde à vue, l’intéressé a reconnu avoir déjà fait une première récolte de 400 gammes fin mars qu'il avait consommée en partie et en avoir offert à des amis de passage lors de soirées.
Il a expliqué consommer du cannabis depuis l'âge de 15 ans et que sa consommation actuelle était d’une dizaine de joints par jour.
Après avis Magistrat, le mis en cause, qui exerce la profession de chauffeur routier, a été présenté ce matin au parquet du tribunal correctionnel de Limoges dans le cadre d’une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité. Il passera en jugement le 16 septembre prochain. Dans l’attente, il a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention avec obligation de soins.
D'autre part, compte tenu de sa profession de chauffeur routier et du danger potentiel lié à la conduite sous l’emprise de stupéfiants, l’intéressé s’est vu suspendre son permis de conduire avec interdiction absolue de conduire tout type de véhicule au moins jusqu’à l’audience correctionnelle.
Cocaïne
Hier également, à la suite d’un contrôle d’identité en centre-ville de Limoges,la police a interpellé un jeune homme âgé de 24 ans, qui leur a immédiatement remis un sachet contenant 3,1 grammes de cocaïne.Il a été placé en garde à vue. Après perquisition à son domicile les policiers ont découvert du matériel de consommation de cocaïne.
Entendu sur les faits, le mis en cause a reconnu l'usage de cocaïne à deux reprises. Les investigations menées par les enquêteurs de la sûreté départementale ne permettent pas d'avérer un trafic de stupéfiants, malgré un train de vie qui selon la police seraient largement supérieur à ses revenus.
Une comparution en reconnaissance préalable de culpabilité lui était notifiée pour le 22 octobre.