L'enquête se poursuit après le crash du 24 juillet dernier au Mali. Les enquêteurs du Bureau d'Enquêtes Accident ont annoncé que l'une des boites noires, contenant notamment les conversations des pilotes, était inexploitable. Les questions des familles sont nombreuses.
La conférence de presse sur les débuts de l'enquête du crash du vol Air Algérie, qui s'est écrasé au Mali le 24 juillet dernier faisant 116 morts, a confirmé dans un premier temps que la boîte noire contenant les conversations dans le cockpit était inutilisable pour l'instant. Concernant la seconde, celle enregistrant les données techniques du vol, Rémi Jouty, directeur Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), a expliqué que la vitesse de l'avion a d'abord baissé avant que l'altitude en fasse de même. L'appareil a alors fait un virage à gauche, avant de chuter à pic.
La trajectoire de l'avion (...) fait apparaître une montée et un début de croisière normal, avec des changements de route modérés, typiques d'une stratégie d'évitement des développements orageux», Rémi Jouty
Pour Gilles Portejoie, Avocat au Barreau de Clermont-Ferrand et d'une dizaine de familles de victimes, dont la famille Gineste en Creuse, de nombreuses questions se posent.