Alors que le cirque Pinder fait étape pendant deux jours à Limoges, plusieurs associations de protection animale appellent à manifester ce soir. Leur mot d'ordre : "Oui au cirque sans animaux".
Pour ces associations, les cirques détenant des animaux ne sont pas en mesure d'assurer leur bien-être.
Tous les animaux ont des besoins biologiques, selon leur espèce. L’impossibilité de combler ces besoins conduit à un stress intense, des pathologies comportementales, des troubles psychiques et, plus globalement, à une souffrance quotidienne."
Voilà ce qu'affirment dans un communiqué trois associations, CLAMA, CAUSA et INSTINCT, qui appellent à manifester ce soir à 19h devant le cirque Pinder.
Selon ces associations, la captivité des animaux sauvages dans les cirques est en totale contradiction avec les besoins des diverses espèces, en raison du caractère itinérant de ces structures.
On observe régulièrement des stéréotypies chez ces animaux (balancements du corps, tournent en rond...) qui sont des mouvements répétitifs et anormaux au regard de l’éventail comportemental de l’espèce
Ces associations estiment qu'à ce titre, la sécurité des spectateurs n'est pas assurée.
De nouvelles normes de sécurité ont été définies, mais elles ne seraient pas respectées par la plupart des cirques se produisant en France.
Le cirque mieux que la chasse
Frédéric Edelstein, le directeur du cirque Pinder et célèbre dresseur de fauves, clame - pour sa part - que les animaux de son cirque sont "heureux".Il affirme même les avoir "sauvés" car les lions blancs qui font la renommée du cirque sont nés dans des fermes d'élevage en Afrique du Sud où ils sont normalement destinés à être chassés par de riches voyageurs qui peuvent s'offrir leur tête contre 15 000 euros.