En cause l'embargo russe sur les produits français qui pénalise grand nombre de producteurs limousins y compris les éleveurs de bisons. Reportage.
Un lot de seize bisons élevés en Creuse devait partir le premier octobre pour la Russie , Les bisons sont toujours là et peut-être encore pour longtemps dans les prairies sur la commune de Thauron.... au grand désarroi la propriétaire.
Reportage complet à 19 heures !
Retour sur les faits
Depuis le 6 août, la Russie a mis en place un embargo d’un an sur un certain nombre de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires en provenance des États-Unis, de pays de l'Union européenne, du Canada, de l'Australie et du Royaume de Norvège. Une décision motivée par les sanctions que ces pays ont imposées à Moscou en raison de la situation en Ukraine.
Pas d’aides françaises
Pour faire face à l’embargo, les représentants du monde agricole ont demandé la mise en œuvre des mesures spécifiquement françaises au ministre.
Une option écartée par le ministre. « Aujourd'hui, la gestion est européenne » a-t-il souligné. Le ministre a également refusé d’envisager toute utilisation du budget général de l’Union européenne, en plus de celui de la Politique agricole commune (PAC) pour aider les agriculteurs.