Meurtre d'Echillais : la thèse de l'agression sexuelle privilégiée

L'autopsie du corps de la marcheuse retrouvé sans vie dans un sous-bois de Charente-Maritime n'a pas permis de déterminer si la femme de 51 ans a subi des violences sexuelles, cependant ce mobile reste privilégié par les enquêteurs, a indiqué samedi le Parquet de La Rochelle.

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Les premières conclusions de l'autopsie pratiquée sur le corps de la victime, retrouvée vendredi avec la partie inférieure du corps dénudé dans un bois sur la commune d'Echillais, au sud de Rochefort-sur-mer, n'ont pas permis de déterminer l'heure du décès ni si elle avait subi des violences sexuelles.

Néanmoins, le mobile de l'agression de nature sexuelle reste privilégié. "D'autres expertises seront menées la semaine prochaine pour tenter d'apporter des éléments plus précis", a indiqué la procureure de la République de la Rochelle, Isabelle Pagenelle, lors d'une conférence de presse.

Jeudi vers 16H20, la femme était partie pratiquer la marche nordique selon un circuit qu'elle avait l'habitude d'emprunter. Ne la voyant pas revenir, son mari avait donné l'alerte vers 20H00.

Selon les éléments d'autopsie, la victime est décédée de fractures multiples à la face, d'une fracture du crâne et d'une plaie importante au niveau du cuir chevelu ayant entraîné une hémorragie cérébrale.
Des côtes étaient également fracturées sur le côté droit mais l'essentiel des coups ont été porté à la face qui présentait "une érosion du visage" qui pourrait résulter du déplacement du corps à l'écart du chemin de randonnée GR 360 sur lequel elle pratiquait de la marche, a précisé la procureure.

"Aucun événement de ce type ne s'est produit à cet endroit pourtant très fréquenté des randonneurs, aux alentours duquel des terrains de tennis et un centre équestre sont installés", a-t-elle ajouté.

Dix hommes de la section de recherche de Poitiers (Vienne) sont mobilisés pour sur cette enquête. Le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime est également impliqué "dans des proportions pouvant devenir très importantes selon les besoins des enquêtes complémentaires qui seront menées, notamment les enquêtes de voisinage", a souligné le colonel Hubert Laligant, commandant le groupement
de gendarmerie du département.

"Cette enquête devient prioritaire pour le parquet de La Rochelle", qui devrait ouvrir une information judiciaire en début de semaine, a indiqué la procureure.

Elle a également communiqué le numéro de téléphone de la brigade de gendarmerie de la commune voisine de Saint-Agnan (05 46 83 30 04) pour recueillir, 24h sur 24, tout témoignage pouvant apporter des éléments sérieux à l'enquête.

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