Gérard Vandenbroucke, Alain Rousset et Jean-François Macaire, se sont rencontrés lundi à Limoges dans le cadre du processus de fusion entre Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. Ils ont également rédigé une lettre adressée à François Hollande. Pour eux, la LGV Poitiers-Limoges est une priorité.
C'était le 8 décembre. Les trois présidents des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes se retrouvaient à Limoges, afin de poser les jalons de la future grande Région. Ils ont défini des priorités, notamment le développement économique, l'emploi et les infrastructures, et à ce titre le projet de LGV entre Poitiers et Limoges. Les trois hommes ont rédigé une lettre adressée au Président de la République.
Ils précisent dans ce courrier, que " si l'indispensable cohésion de la future grande Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes passe nécessairement par la mobilisation de l'ensemble des politiques, elle dépend aussi de la qualité des infrastructures", avant de poursuivre : " C'est pourquoi nous souhaitons que la décision d'utilité publique que vous aurez à prendre concernant le projet de LGV Poitiers-Limoges le soit également en tenant compte de cette dimension "nouvelle région".
Les trois présidents de régions en appellent donc au Président de la République pour sauver la LGV Poitiers-Limoges après le rejet par le conseil d'Etat du projet pour des raisons socio-économiques. Avis négatif des conseillers d'Etat, qui n'ont donc pas l'intention de cautionner la déclaration d'utilité publique de cette nouvelle ligne, qui doit être prise par décret au plus tard le 12 janvier.