Les frais d'emplois de gendarmes ou de policiers pour la sécurisation des épreuves cyclistes ont été revus à la hausse. Si certains organisateurs craignaient ce nouveau tarif, ils sont maintenant soulagés: 20% d'augmentation seulement. Cependant, il pourrait s'agir d'une fausse bonne nouvelle.
Avant 2010, l'emploi d'un gendarme pour sécuriser une course coûtait près de 2 euros 80 par heure, et cinq fois plus pour un policier. Depuis, le Ministère de l'Intérieur, désormais tutelle budgétaire et opérationnelle des deux entités, avait prévu de nouvelles augmentations, ce qui inquiétait les organisateurs de tour.
Finalement, cette hausse ne sera que de 20%, ce que beaucoup considèrent comme une bonne nouvelle. En effet, une augmentation plus forte aurait pu contraindre certains organisateurs à annuler leur tour.
Une fausse bonne nouvelle
Cependant, il faut se méfier cette bonne nouvelle. L'augmentation de 20% est annuelle, et si d'ici trois à quatre ans, rien n'est fait, l'inquiétude regagnera des épreuves comme celle du Tour du Limousin.
Ensuite, les frais atteignent des sommes telles que les amateurs n'ont déjà plus les moyens de se payer une sécurité. L'heure est donc à la réduction de l'emploi des forces de l'ordre, le Tour du Limousin est ainsi passé de 200 à 130 hommes mobilisés.
Et quel que soit le niveau, tous les organisateurs tentent de renforcer la part des bénévoles et des associations de motards dans leur encadrement, ce qui pourrait, en cas d'accident, poser de sérieux problèmes.