Crash de l'hélicoptère piloté par le cognaçais James Grégoire : l'erreur humaine privilégiée

Selon le quotidien Sud Ouest, c'est la piste retenue par le Bureau d'enquêtes et d'analyses.  En décembre 2013, l'accident avait coûté la vie à quatre personnes parmi lesquelles l'homme d'affaires charentais et le nouveau propriétaire chinois du domaine viticole de la famille Grégoire. 

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Nos confrères de Sud Ouest qui ont pu consulter le rapport du bureau d'enquêtes et d'analyses l'affirment : le BEA privilégie la piste de l'erreur humaine pour expliquer l'accident d'hélicoptère qui avait causé la mort de quatre personnes le 20 décembre 2013 au château de la Rivière (Gironde). 

Ce jour-là, l'homme d'affaires cognaçais James Grégoire recevait la visite des futurs acquéreurs chinois de son domaine viticole situé en Gironde. Le survol de la propriété en hélicoptère avait tourné au drame. L'appareil piloté par James Grégoire s'était abîmé dans les eaux de la Dordogne. Le crash avait fait quatre victimes : l'homme d'affaires cognaçais, l'acquéreur chinois Lam Kok, son fils ainsi que le traducteur qui les accompagnait. 

Selon les conclusions du rapport du BEA, l'appareil volait, peu avant le crash, au ras de l'eau; l'hélicoptère aurait heurté la surface de la rivière avec sa partie arrière avant de basculer vers l'avant. L'hypothèse d'une panne d'essence, un temps envisagée, semble écartée. Pas d'erreur technique donc selon le BEA, qui envisage plutôt une erreur humaine. 

Dans leur rapport, les enquêteurs du BEA expliquent que l'accident est "probablement dû à la décision d'entreprendre et de poursuivre un vol à très faible hauteur au-dessus de l'eau". Trois facteurs pourraient être mis en cause: la difficulté d'apprécier une hauteur de vol au-dessus d'une étendue d'eau ; la gêne occasionnée par le soleil « face au pilote et bas sur l'horizon »; et  enfin : « l'ambiance de la journée qui a pu inciter le pilote à improviser des évolutions ».

L'enquête judiciaire est toujours en cours. Ce rapport du BEA a pour objectif d'aider à comprendre les circonstances de cet accident afin d’améliorer la sécurité des passagers et des équipages en vol. 

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