Un des axes de défense du "groupe de Tarnac" mis à mal. La justice a confirmé hier le non-lieu prononcé par un juge d'instruction de Nanterre dans le volet de l'affaire Tarnac (Corrèze), concernant les accusations de faux PV de police.
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Le PV D104 qui détaillait la filature de Julien Coupat, leader présumé du "groupe de Tarnac", et sa compagne Yildune Lévy le soir des sabotages d'une ligne TGV à Dhuisy en novembre 2008 ne serait donc
pas un faux selon la justice.
Un argument de la défense qui tombe à l'eau
Dans l'affaire instruite à Nanterre,
la défense du groupe accusait les hommes de la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire parisienne ainsi que leurs collègues de la Direction Centrale du renseignement intérieur d'avoir menti dans un procès-verbal. L'avocate du couple Coupat/Lévy, Me Marie Dosé, pointait alors les "incohérences, erreurs matérielles et les véritables contradictions qui démontraient le caractère faux du PV".
Dix personnes mises en examen
Le "groupe de Tarnac", présenté comme proche de l'ultra-gauche, est
soupçonné d'avoir saboté des lignes SNCF sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne. Dix personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Aucun procès n'est encore programmé à ce jour.