Le Limoges CSP est (encore) champion de France !

Après un match magnifiquement incertain, le CSP s'est imposé face à Strasbourg dans l'épisode 4 de la finale des playoffs, 82 à 75. C'est le 11e titre de champion de France du CSP, et le 2e consécutif. Et les portes de l'Euroligue sont ouvertes...

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Des joueurs portés par leur public au milieu d'un parquet transformé en marée verte... La victoire est belle, et elle a été acquise au bout du suspens.

Un début de match difficile

Dans un palais des sports plein à craquer, sans compter les 8 000 personnes rassemblées sur le terrain d'honneur de Beaublanc, le match semble d'entrée de jeu compliqué. Après un premier quart temps disputé, 14-14, la défense du Limoges CSP baisse en intensité alors que l'adresse de Strasbourg, absente jeudi, est de retour.

A la mi-temps, La Sig mène 28-32. On peut être inquiet... mais pas Frejus Zerbo qui nous confie après le match :

Vous les journalistes vous n'y croyez pas, mais nous on y croit ! Nous on sait que devant notre public on peut revenir à n'importe quel moment !


Ambiance de feu

Au retour sur le parquet, Limoges reste derrière, mais ne décroche pas. Strasbourg ne parvient pas à creuser l'écart. Dans une ambiance de feu, les alsaciens mènent encore après le 3e quart temps 52-54.

C'est dans le dernière ligne droite que le CSP change la donne. La défense de béton est de retour, et les limougeauds ne tremblent plus. Même Fréjus Zerbo marque ses lancers francs. L'adresse de Pooh Jeter fait le reste. Le CSP l'emporte 82-75.

Joie... et émotion

Le président du Limoges CSP Frédéric Forte, porté par la foule après le match, évoque cette victoire avec passion :

Celle là elle est bonne... L’année dernière c’était le retour, on n’avait pas gagné depuis 14 ans... Mais faire un "back to back", avec les enjeux qu’il y avait, on a su rester concentré sur le terrain, il n’y a que ça qui compte !



L'entraîneur Philippe Hervé réagit de son côté d'une façon très personnelle, avec beaucoup d'émotion :

Vous m’avez peut-être vu pleurer, pour une simple raison, c’est que ça, c’est pour mon papa qui est parti il y a un an, devant moi ; et je m’étais juré que ce serait pour lui. Ça a été dur pour la famille depuis un an, avec ma maman qui est malade, pour mes trois sœurs… Ce titre là a beaucoup de signification.


Très courte nuit

La nuit sera brève : les joueurs partiront en car vers Paris dès demain matin, 7h, pour une tournée médiatique.

Ils seront de retour à Limoges lundi ; la fête ne fait que commencer...

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