Manger de l’agneau à Pâques : cette tradition semble se perpétuer de génération en génération. Pour les éleveurs limousins, c’est une période de forte activité, car la demande est plus élevée que l’offre.
L’agneau de Pâques a toujours autant la cote… Ce plat traditionnel continue d’être préparé par les jeunes générations, même si la cuisson lente que pratiquaient nos grands-mères a été abandonnée.
Le Limousin, terre d’élevage, produit beaucoup d’ovins et d’agneaux : la période de Pâque est donc synonyme de forte activité pour nos éleveurs. Ils vendent en général deux fois plus d’agneaux que d’habitude.
Agneaux du Limousin, un gage de qualité
Ceci est d’autant plus vrai pour ceux qui travaillent avec des sous-signes, gages de qualité, tels que l’agneau Baronet du Limousin et l’IGP (indication géographique proétégée) Agneau du Limousin. L’IGP représente 900 éleveurs en Limousin, et 400 points de vente.
Mais la demande est tellement forte en cette période que les ruptures de stock sont vites arrivées, comme ce mercredi 28 mars à l’abattoir de Bessines. Et la concurrence est rude avec d’autres pays exportateurs comme la Grande-Bretagne, voire de Nouvelle-Zélande. Selon une étude comparative sur le prix des viandes, les côtelettes d’agneaux coutent 25 €/kg en France, 13 €/kg au Royaume Uni et à peine 11 €/kg en Nouvelle Zélande. Reste que l’agneau étranger est congelé.
Bref, ceux qui veulent respecter la tradition de l’agneau pascal avec une belle viande bien de chez nous, ont tout intérêt à s’y prendre à l’avance.