Cette journée du lundi 22 février 2016 restera marquée d'une croix blanche dans l'histoire de la nouvelle grande région ALPC. En dénonçant "une dérive" dans les finances de l'ex-Poitou-Charentes, Alain Rousset a bousculé ses alliés. Fracture, réglement de comptes, retour sur 24 h de polémique.
24 heures de polémiques, de réactions, de petites phrases. A l'initiative d'Alain Rousset, on a vu Ségolène Royal, Dominique Bussereau, Jean-François Macaire, Jean-François Fountaine, réagir aux révélations du président de la nouvelle grande région ALPC sur les "dérives budgétaires" de l'ancienne région du Poitou-Charentes.Difficile d'imaginer que cette séquence politique de laisse pas de traces profondes dans les relations futures entre les différents acteurs de ce mélodrame largement relayé au delà des frontières de la nouvelle région. On sait que Jean-François Macaire, après avoir remis sa délégation aux Finances, n'est pas sûr de conserver son poste de vice-président d'ALPC. On s'interroge sur la volonté de Ségolène Royal d'aller jusqu'au bout de sa "plainte pour diffamation". On remarque que dans cette polémique, Alain Rousset a bénéficié du soutien des ténors de la droite de sa région.
Bref, on reparlera longtemps de ce lundi 22 février 2016 qui aura sans doute permis au nouvel homme fort d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Alain Rousset, de marquer son territoire. A quel prix ?
Retour sur un coup de tonnerre avec les explications de Sophie Goux.