En pleine rue commerçante en période de soldes, Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le PS, qui a fait vendredi "un stand-up" pour exposer son programme et répondre aux questions.
"C'est qui? C'est un acteur?" s'interroge une passante. Pour ce premier "stand-up" de cette primaire, du nom de ces prises de paroles
impromptues dans les lieux publics déjà pratiquées par Arnaud Montebourg lors de la précédente primaire PS, il a répondu à une dizaine d'interrogations de badauds.
Politique étrangère, union de la gauche, problèmes économiques et sociaux, discrimination: l'avocat s'est prêté au jeu des questions devant quelque 200 personnes, venues faire leurs courses dans la rue Sainte-Catherine, la plus longue rue commerçante piétonnière d'Europe. Quelques applaudissements ont ponctué certaines réponses, notamment sur les banques.
s'est réjoui Alain, 62 ans, qui trouve cet exercice "courageux".Ca touche énormément de gens, quand je regarde autour de moi, je trouve toutes les catégories sociales, des gens qui s'arrêtent, qui restent ou ne restent pas, et qui écoutent la parole et qui peuvent (...) jauger la personne telle qu'elle est vraiment,
En manteau sombre et écharpe grise, Arnaud Montebourg s'appuyait sur une série de slogans inscrits sur un large panneau derrière lui, exposant son programme.
Micro dans une main, il pointait avec l'autre "le télétravail", "la transition écologique", "la VIe République", etc.
a-t-il expliqué aux nombreux journalistes présents.C'est un exercice utile parce qu'on voit ce que les Français veulent nous dire, avec le candidat qu'ils ont sous la main. Pour moi, c'est maintenir le lien de confiance entre les Français, en étant sur un pied d'égalité, d'égal à égal",
"C'est l'occasion, finalement, de s'adresser à tous ceux pour qui la politique est encore loin", a estimé l'ancien ministre de l'Economie.
A la fin de ce "meeting" de rue, qu'il doit renouveler à Lille et Marseille après les prochains débats de la primaire, de nombreuses personnes de tout âge sont venues le saluer, prendre des photos.
"Je pense que c'est peut-être une façon d'être plus proche des gens, parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne se déplaceraient pas dans une salle de réunion, donc je trouve que ce n'est pas une mauvaise idée", a jugé Eileen Isnard, de Saujon (Charente-maritime).
Avant cela, il s'était exprimé au sujet des signatures.
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