Les maires des grandes villes et agglomérations ont été reçus mardi par le président de la République. Il s'agissait de voir comment les agglomérations peuvent contribuer au "redressement" économique de la France.
Alain Juppé (UMP) maire de Bordeaux et Vincent Feltesse (PS), président de la CUB ont été reçus mardi à l'Elysée par le président François Hollande
A l'issue de cette réunion, le gouvernement s'est engagé à faciliter le financement des investissements des grandes villes et agglomérations, qui ont promis de leur côté d'optimiser leurs dépenses de fonctionnement .
Gouvernement et grands élus ont pris lors de ce rendez-vous "13 engagements" consignés dans une déclaration écrite signée par M. Ayrault et les présidents des trois associations concernées.
Concernant le financement de "leurs projets structurants", grandes villes et agglomérations "doivent pouvoir accéder à des solutions de financement performantes et diversifiées" affirme ce texte.
Les Grandes villes et agglomérations représentent 50% de l'investissement des collectivités et 150.000 emplois dans le BTP, selon des chiffres officiels.
Les collectivités (communes, départements, régions) estiment qu'il leur manque aujourd'hui de 2 à 4 milliards d'euros pour maintenir leur niveau d'emprunt annuel estimé à entre 16 et 18 milliards.
D'autre part, la déclaration affirme que "le nouvel acte de décentralisation confortera la place des grandes villes et des agglomérations", notamment "en donnant leur pleine mesure aux métropoles", principalement en matière de transport, d'urbanisme et d'habitat.
Les grands élus "favoriseront le déploiement au niveau local des 100.000 emplois d'avenir" dans les structures locales qu'ils contrôlent. Grandes villes et agglomérations se sont engagées à "faire progresser la solidarité" grâce à "de nouvelles formes de solidarité avec les espaces péri-urbains".