Flixbus, Ouibus et Isilines : les compagnies de bus lowcost fleurissent depuis la Loi Macron. De plus en plus utilisés par les usagers, ils sont vus comme une alternative à la voiture ou aux voyages en train, parfois trop couteux.
A deux pas de la gare de Bordeaux, trois bus de la compagnie easylines : les usagers s'y retrouvent, à force d'habitude.
Avant j'y allais en train, mais c'est devenu trop cher du coup j'ai vu les panneaux partout qui parlaient de ces bus à Bordeaux ... Je suis allée sur le site et j'ai vu que c'était beaucoup moins cher explique Manon Lerouge usagère bordelaise
Anastasia Golovatii, une autre usagère, acquiesce : "ce qui est bien avec le bus c'est qu'on peut le prendre à la dernière minute donc ça peut être assez commode.
Un succès grandissant
En un an, le nombre de laisons s'est mutliplié et le taux d'occupation n'a cessé de grimper : jusqu'à 70%. Les chauffeurs sont parfois débordés : à la fois conducteur, contrôleur et bagagiste. C'est notamment le cas de Mario Borges, conducteur Isilines qui note :Les trains étaient quasiment vides au départ. Et au fur et à mesure que les gens voyaient que le tarif était vraiment pas cher du tout par rapport aux autres moyens de transports ils ont commencé à prendre le car et actuellement ils sont plein presque tous les jours de la semaine.
Aujourd'hui, trois compagnies se partagent le gateau affichant la même politique tarifaire avec pour indicateur commun le coût du covoiturage. Mais pour un développement du marché ne pourra se faire qu'au détriment de ces prix bas.