Le Point publie son nouveau palmarès des meilleurs établissements de santé de France. Le CHU de Bordeaux retrouve la première place.
Les CHU de Bordeaux (1er) et Lille (2e) arrivent en tête de la 19e édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics étudiés pour la qualité de leurs spécialités médicales ou chirurgicales, publié jeudi dans le Point.En tête depuis plusieurs années, le CHU de Lille passe cette année derrière le CHU de Bordeaux qui était encore 3e l'an dernier.
Suivent le CHU de Toulouse (3e, en baisse), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (5e), le CHU de Nantes (6e, en hausse), le CHU de Grenoble (7e, en hausse), le CHU de Montpellier (8e, en baisse), de Rouen (9e, en hausse) et de Rennes (10e, en baisse).
Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements spécifiques (cancers, maladies infantiles...).
Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte comme la palme pour la 7e année consécutive devant les Nouvelles Cliniques nantaises à Nantes (Loire-Atlantique) dans ce classement où le meilleur établissement de Paris intramuros, la clinique Geoffroy-Saint-Hilaire, apparait seulement à la 37e place.
Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins (varices, cancers, accidents vasculaires cérébraux-AVC, chirurgie de l'oeil - cataracte, myopie, rétine -, chirurgie de l'obésité, des artères, de la colonne vertébrale, urgences traumatologiques, traumatologie de la face, pédiatrie, pneumologie, maladies infectieuses, dépressions, schizophrénie et anorexie..).
Le palmarès 2016 comporte également deux classements inédits, l'un sur les leucémies et l'autre sur les lymphomes.
Plusieurs articles accompagnent comme chaque année le palmarès réalisé par François Malye et Jérôme Vincent, dont une enquête sur les erreurs médicamenteuses qui pourraient entraîner au moins 1.000 décès par an dans les hôpitaux français.