Alain Juppé a calmé le jeu lundi après les huées qu'il a essuyées samedi à Bordeaux au meeting de son rival Nicolas Sarkozy, estimant qu'il a "vu pire", mais a aussi réclamé des "clarifications" à la future direction sur une alliance avec le centre et le degré d'ouverture des primaires.
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Un traquenard
Interrogé, en marge d'un point presse à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé a récusé être tombé dans un traquenard : "En aucune manière, il n'y avait pas de traquenard du tout", a-t-il déclaré. Pour autant, Alain Juppé estime qu'il faut "tirer quelques leçons" des deux moments où ses propos ont suscité "des réactions hostiles d'une partie de l'assistance": lorsqu'il a évoqué un "rassemblement de la droite et du centre", puis "une primaire ouverte".
Bronca et les huées
Sur ce premier point, pour lequel, a-t-il ajouté lors du point de presse, les réactions hostiles "ne l'ont pas surpris", "il est indispensable que la future direction de l'UMP clarifie la ligne politique de notre mouvement. Il ne s'agit pas de fusionner des partis", pose-t-il, soulignant que "l'UDI veut garder sa spécificité".
Alliance avec le Centre
"Pas de fusion-absorption donc, mais une alliance sans exclusive, dans le respect mutuel", poursuit le ténor de l'UMP et personnalité politique préférée des Français, qui s'est prononcé à plusieurs reprises pour un rapprochement avec le centre. "Toute autre stratégie serait suicidaire et ouvrirait les portes du pouvoir au FN".
Les primaires
Sur la primaire ouverte, "Nicolas Sarkozy y a fait une allusion dans son discours", relève Alain Juppé. "Là encore une clarification est nécessaire : qui pourra voter et selon quelles modalités? Le nouveau président de l'UMP devra dire ses intentions. Nous apprécierons alors si ses propositions sont acceptables ou pas", conclut-il.