Le joueur, Earvin Ngapeth, a été été entendu lors d'une audition libre. La SNCF a déposé plainte.
Le joueur a été entendu mardi lors d'une audition libre mardi à Paris. Il aurait agressé un contrôleur d'un TGV Paris-Bordeaux à la gare Montparnasse. La Fédération française de volley-ball a confirmé qu'il s'agissait bien de Earvin Ngapeth.
Le joueur ne se déplaçait pas avec son équipe. Il effectuait un trajet privé entre Paris et Poitiers où il réside.
Il aurait "demandé au contrôleur de retarder le départ du TGV pour attendre l'un de ses amis, en retard". "La discussion se serait envenimée et le joueur aurait alors frappé le contrôleur". Celui-ci aurait été sérieusement blessé, selon la SNCF.
L'international, âgé de 23 ans, a déjà été condamné en décembre pour des faits de "violences en réunion". Il aurait aussi été exclu temporairement de l'équipe de France pour son comportement lors du championnat du monde en 2010.
Lundi dernier l'équipe de France de volley etait justement rentrée de Rio de Janeiro où elle avait battu la Serbie (3-0) en finale de la Ligue mondiale.
Les contrôleurs exercent leur droit de retrait à Bordeaux
Le contrôleur agressé travaillait sur la ligne TGV Paris-Bordeaux, précise à francetv info Séverine Rizzi, responsable de la CGT-Cheminots à la gare de Bordeaux (Gironde). Ses collègues ont fait valoir leur droit de retrait et sont en négociations avec la direction, précise-t-elle, car "en quinze jours, c'est la deuxième agression sur cette ligne".Le trafic a donc été perturbé à la gare Saint-Jean cet après-midi. Des cadres auraient été appelés en renfort. Des trains ont affiché des retards.
Droit de retrait des contrôleurs de Bordeaux suite à l'agression (plusieurs coups de poing, arcade cassée,...) de l'un d'eux à Montparnasse.
— Conducteur de train (@Conducteur_RER) 21 Juillet 2015