La ministre chargée des Personnes âgées et de l'autonomie, a demandé à la génération des baby-boomers, dont elle fait partie, de "s'émanciper de l'âge" et de faire "la révolution de l'âge", lors d'une table ronde sur l'amélioration des parcours de santé des personnes agées.
"Il faut que la génération des baby-boomers fasse la révolution de l'âge, qu'ils bousculent tout ce qu'on croyait acquis. Il est de leur responsabilité de prendre à bras-le-corps ce champ de l'âge, d'en être les acteurs positifs", a dit la ministre, estimant que "cette génération sait ce que c'est que l'âge car elle est en train d'accompagner leurs parents qui entrent dans le grand âge" et "découvrent tout ce que c'est de ne pas avoir anticipé: logement non adapté, distances, etc."
"Le général de Gaulle disait que la vieillesse est un naufrage, notre ministère va fournir le canot et les rames, et les baby-boomers l'envie de ramer", a-t-elle dit.
Lors de cette table ronde qui s'est tenue ce vendredi à Bordeaux, sur l'amélioration des parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie, la ministre a par ailleurs estimé qu'il faut "pallier les discontinuités dans le parcours de soins des personnes âgées" en "mettant en cohérence les acteurs" car, selon elle, "il y a des solutions partout".
"Prévenir les hospitalisations évitables", "développer les structures pour aider les personnes âgées dès la sortie de l'hôpital" sont deux exemples mis en avant par la ministre. "Il y a des manques à combler et des moyens à donner mais dans une perspective d'éviter des actes inutiles voire nocifs. Cela il faut le faire autour d'un axe central qui est le domicile du patient". Elle estime qu'"il y a des solutions partout mais elles ne sont pas mises en cohérence".