Philippe Courroye au palais de justice de Bordeaux

L'ancien procureur est entendu par Jean-Michel Gentil, juge d'instruction en charge de l'affaire Bettencourt.

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Le magistrat, aujourd'hui avocat général à Paris, est arrivé les mains vides et a confirmé d'un hochement de tête qu'il avait avait bien rendez-vous à 10h avec le juge.

Parallèlement, plusieurs proches professionnels de l'ancien président Nicolas Sarkozy devaient être entendus mardi et mercredi, comme témoins également, à la brigade financière à Paris. L'audition de son avocat, Me Thierry Herzog, était en cours mardi en milieu de matinée.

Les autres personnes devant être entendues sont l'ex-secrétaire général de l'Elysée Xavier Musca et deux anciens conseillers pour la justice à l'Elysée, Patrick Ouart et Jean-Pierre Picca, ont indiqué plusieurs sources, sans qu'aucun des intéressés ne confirme.

La différence de traitement entre M. Courroye et les autres, a expliqué une source proche du dossier, est liée notamment au fait qu'il aurait pu être embarrassant pour le magistrat d'être interrogé par les policiers qu'il dirigeait lorsqu'il était procureur à Nanterre et qu'il menait, justement, une enquête préliminaire sur l'affaire Bettencourt.

Des agendas "très intéressants"


Selon une autre source proche du dossier, le juge Gentil aurait découvert en perquisitionnant le bureau et le domicile de Nicolas Sarkozy le 3 juillet dernier des agendas "très intéressants", mentionnant de nombreuses rencontres pouvant impliquer ces protagonistes.

Les enregistrements réalisés par l'ex-majordome montrent que l'Elysée suivait de près l'évolution de la plainte pour abus de faiblesse déposée par la fille de Liliane Bettencourt à l'encontre de membres de l'entourage de sa mère.

Par ailleurs, M. Courroye - qui a mené l'enquête entre le milieu de l'année 2010 et novembre 2010, lorsque le dossier a été dépaysé à Bordeaux - a fait entendre à de multiples reprises l'ancienne comptable de la milliardaire, Claire Thibout, qui avait fait des déclarations embarrassantes concernant un possible financement illicite de la campagne de M. Sarkozy en 2007.

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