Etudiante enthousiaste de 18 ans, Maïlis est fière de voter pour la première fois. Mais pour qui ? Telle est la question à quelques jours du scrutin.
Maïlis Darquey, 18 ans, est une étudiante bordelaise joyeuse qui vit chez ses parents. Elle étudie le droit en première année. Elle détient depuis peu sa carte d’électeur qui lui permettra pour la première fois de voter. Un « instant magique » qu’elle attend avec impatience, mais elle est encore indécise, comme de nombreux primo votants.
Maïlis est une élève studieuse. Elle a décroché son bac avec mention bien l’an dernier. Et elle se sent bien sur le campus. Même si elle a choisi de faire des études de droit, elle n’est pas sûre de vouloir continuer dans cette voie. Elle voudrait plutôt faire du journalisme ou de la communication.Je trouve que c’est très compliqué de choisir cette année, car c’est difficile d’adhérer à toutes les idées d’un seul et même programme.
Concentrée sur ses études, Maïlis reconnait volontiers que ses cours de droit constitutionnel l’ont aidée à se forger une conscience politique.
C’est très important de voter, pour défendre la démocratie, je pense qu’il faudrait même que le vote soit obligatoire.
Les jeunes sont-ils influencés par les choix de leurs parents ? Elle nous confie :un bon gestionnaire, patriote et favorable à l’Europe. Il faut aussi qu’il soit un bon orateur, et qu’il ait du charisme. Maïlis échange et confronte régulièrement ses idées avec ses amis de la fac de droit. Objectif: dresser le portrait- robot du CANDIDAT idéal: « Gauche/ droite, peu importe, je voterai d’abord en fonction du programme
Indécise jusqu’au dernier moment. Seule certitude. Maïlis,18 ans, ne boudera pas les urnes. Elle ne manquerait pour rien au monde le premier acte citoyen de sa vie. Elle ira donc voter dès le premier tour de l’élection présidentielle.La réponse est oui pour la majorité d’entre eux. Problème, mes parents eux non plus n’ont pas encore tranché.